Nous voilà arrivés à Puerto Iguazu, passage incontournable de notre voyage pour voir les chutes d’Iguazu! Tous ceux qui les ont visitées/vues et qu’on a rencontré depuis le début du voyage nous ont vanté leur puissance, leur beauté, leur grandeur :)

 

Après avoir traversé le Paraguay d’Est en Ouest, on arrive à Puerto Iguazu où on rejoint Tab’ et Max avec qui on restera jusqu’à la fin du voyage (billets d’avion le même jour oblige ! Maaaais noooooon ! On les adore ces deux-là !). Pour fêter les retrouvailles (4 jours séparés quand même !), on s’offre une parrilla : assortiment de viandes préparées au barbec’ avec frites et bières, un régal !

 

Les chutes d’Iguazu !

 

Dès le lendemain matin, on se lève tôt pour arriver autant que possible avant la masse de touristes aux chutes. On passe d’abord une journée entière du côté argentin.

 

80% des chutes se situe de ce côté, le reste se trouve du côté brésilien. Elles sont protégées des deux côtés par des parcs nationaux. Le Rio Iguazu, à son arrivée à l’entrée des deux réserves nationales, à la frontière entre le Brésil et l’Argentine, a parcouru plus de 1300 km de forêts tropicales et s’étend sur près de 1,5km de large! C’est alors qu’il rencontre une faille géologique formant un immense arc de cercle, l’obligeant à faire un saut de 80m en contre-bas. Avant le grand saut, le Rio Iguazu est entrecoupé par des centaines d’îlots, ce qui crée d’innombrables chutes réparties sur toute la longueur du cirque.

 

A notre arrivée au parc national, on se croirait un peu à l’entrée d’un parc d’attractions : billetteries, bureaux d’informations, marchands de glaces et de hot-dogs et marchands de souvenirs. Nous nous dirigeons vers l’extrémité inférieure du parc pour d’abord parcourir le sentier le plus éloigné de l’entrée et ainsi être seuls. On découvre des petites chutes au beau milieu de la forêt, puis des plus grandes qui nous arrosent quand on passe devant. C’est alors qu’on arrive pour la première fois devant le célèbre ensemble de chutes, vu d’en bas ! Trop trop beau ! En plus, la bruine crée des arcs-en-ciel devant chaque chute ! Quelle vue de fou !

 

En plus, c’est en hiver (juillet-août ici ;)) que les chutes sont les plus puissantes, après la saison des pluies. Le débit est super impressionnant, le volume correspond à 5 à 6 piscines olympiques par seconde ! Elles coulent sérieusement en continu !? Douche assurée sur les passerelles s’approchant des chutes, sortez vos ponchos !! :D

 

On parcourt les passerelles pendant toute la journée, tantôt au-dessus des chutes tantôt en dessous ! On est parfois noyé dans une foule d’argentins entassés sur les points de vue à « absolument » photographier ! C’est qu’elles ont du succès ces chutes ! On termine la journée par les Gorges du Diable (en voilà encore des gorges !), les plus hautes chutes du parc (82m !). Impossible de voir le fond tellement le nuage de bruine s’élève au centre de la gorge. La passerelle permet d’être quasi au-dessus du vide, époustouflant !

 

Pendant la journée, on a également pu voir un toucan, à quelques mètres de nous ! Il était superbe, avec son grand bec orange ! Et aussi des milliers de papillons de toutes les couleurs et des coatis par dizaines, habitués à l’homme et toujours à la recherche de nourriture.

Le lendemain, on visite le parc brésilien. C’était moins impressionnant puisqu’on se retrouve moins au cœur des chutes mais, depuis ce côté, on peut vraiment se rendre compte de la grandeur du site et voir toutes les chutes ensemble. Le site est moins sauvage : une autoroute pour bus touristique traverse la forêt du parc et des hélicoptères survolent sans cesse les chutes, bienvenue à Disneyland ! Il est moins étendu et on fait le tour en 2-3h, mais on est super content d’avoir vu ce côté-ci aussi, les vues panoramiques sont magnifiques! On resterait bien toute la journée à contempler ce spectacle naturel.

 

On a littéralement envie de tout photographier, tout filmer tellement c’est joli ! Les appareils photos sont mis à rude épreuve avec toute cette eau. D’ailleurs, ça fait deux jours que le nôtre fait des siennes, il ne s’allume qu’une fois sur deux et l’objectif ne se ferme plus correctement !! Ça sent la fin… Heureusement, Tabatha et Max ont un super reflex et une GoPro pour photographier les points de vue manqués par notre appareil :)