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Pérou - Paracas et Nazca

Après près d’une semaine passée entre 3500 et 4500 m d’altitude, nous nous redirigeons vers la côte (et le beau temps :)). Une heure d’avion, une bonne paire d’heures d’attente dans le terminal de bus de Lima à jouer aux cartes et quelques heures de bus plus tard, nous voilà arrivés à Paracas, station balnéaire le long de la côte désertique !

 

Après une soirée au bord de la piscine du magnifique hôtel donnant sur la mer, nous voilà déjà partis pour une sortie en mer, direction les îles Balestas. Ces îles sont avant tout connues pour leur faune : manchots de Humbolt, lions de mer, cormorans et autres pélicans. Avant de partir en mer, on nous conseille de porter un chapeau, non pas pour le soleil mais bien pour éviter la pluie de déjections d’oiseaux. Nico, ne voulant pas acheter de chapeau qu’il juge attrape touriste, décide pourtant de ne pas suivre ce conseil. Heureusement pour lui, nous n’avons pas subi la fameuse attaque de fientes. En parlant de fientes, elles recouvrent entièrement les îles de la région et constituent ici une grande richesse, puisque leur pouvoir fertilisant s’avère entre 30 fois plus puissant que nos bouses de vaches belges !!

 

Nous avons malheureusement dû écourter notre tour de l’île, puisqu’une des chinoises du bateau s’est soudain senti mal… ni une ni deux, ses dix autres compagnons chinois lui saute littéralement dessus et commence à masser chaque partie de son corps, l’excitation totale ! Même les parents de louise ont été réquisitionnés (l’un, les doigts de la main droite, l’autre, les mollets…) malgré avoir tenté de leur expliquer qu’il fallait plutôt la laisser respirer. Finalement tout se termina bien, juste un petit mal de mer et un complet manque de sang froid de la part de ces chinois…

 

Après un apéro à Paracas, nous partons pour l’aéroport régional, au programme : survole des lignes de Nazca en Cesna. Ces énormes dessins tracés dans la pampa par une civilisation antérieure aux Incas ne sont visibles que du ciel. Ces dessins d’animaux et de plantes mesurent en effet jusqu’à 180 m de long et ont été effectués grâce à un empilement de pierres plus sombres laissant apparaître un sol plus clair, vu du ciel comme une ligne. Le plus célèbre étant le dessin du condor, qu’on retrouve sur les pièces de 1 Sol péruvien. Après une demi-heure de vol pour atteindre le site de Nazca, le pilote se rapprocha du sol et, pour que nous puissions voir les 15 dessins distinctement, mit à notre grand étonnement les ailes à la verticale, et ce 15 fois d’affilée pour les deux côtés de l’avion. Notre cÅ“ur et estomac ont été mis à l’épreuve… baptême de l’air réussi !

 

Un tout grand merci aux parents de Louise sans qui nous n'aurions sans doute pas vu la moitié de ces merveilles péruviennes !

 

 

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