top of page

Ascension du Volcan Lanín

Merci à vous les amis !!! Grâce à votre généreuse participation à notre voyage lors de la soirée, nous avons pu nous offrir l’ascension du volcan Lanín avec un guide !! (on a préféré ça plutôt que de sombrer dans l’alcoolisme ;))

 

Du haut de ses 3776 m, le volcan Lanín domine la région et son sommet marque la frontière avec le Chili.

 

Nous rencontrons notre guide, Pablo (âge : 37 – nombre d’ascensions du volcan Lanín : 127), deux jours avant le départ pour qu’il nous présente les modalités de l’ascension. 2600 mètres de dénivelé à avaler en deux jours : le premier, nous permettant d’atteindre un campement à 2400 mètres d’altitude, le second, d’arriver au sommet ET de redescendre jusqu’à la base. En plus de Pablo et d’un assistant, Alejandro, nous aurons deux coéquipiers, un couple d’argentins de Bariloche, Laura et Raul. Pablo vérifie également notre équipement de rando et celui contre le froid. Tout est ok, il n’aura plus qu’à nous prêter casque et bâtons ce jour-là. Rendez-vous le surlendemain à 7h pour le départ !! 

 

Le jour J. Après deux heures de piste, nous arrivons à l’administration du Parc National Lanín, à la base du volcan. Nous nous enregistrons et partons de suite pour éviter la chaleur de l’après-midi. Le sommet est visible tout au long de la montée, difficile de s’imaginer que nous aurons gravi tout ça d’ici demain midi ! Nous atteignons le campement à 13h. Nous nous reposons ici et reprenons des forces pour la grosse journée du lendemain ! Au « lit Â» à 21h, avec réveil à … 2h du matin !

 

Après nos quelques heures de sommeil et un bon petit dej, nous commençons l’ascension à la lampe frontale et en file indienne sur un sentier de cendres et de pierres volcaniques. Au fur et à mesure que nous montons, le froid se fait de plus en plus ressentir, toutes nos couches de vêtements sont de rigueur. Heureusement, la pente est raide et l’effort nous réchauffe. Mais nous oublions vite le froid et l’effort lorsque le jour commence à se lever. La couleur du ciel est incroyable et le soleil éclaire les pans du volcan et le paysage aux alentours, époustouflant.

À 10h, nous atteignons enfin « la cumbre Â» (le sommet) et le glacier qui le recouvre, un spectacle magnifique qui valait tous nos efforts ! On aperçoit d’ici des volcans, des lacs, des glaciers et une partie des paysages que nous avons traversé à pied ou en stop, du côté chilien et argentin. A une centaine de kilomètres, le volcan Villarica (Chili) crache quelques nuages de fumée, annonçant sans doute une éruption imminente, la région l’entourant est d’ailleurs en alerte jaune. De quoi nous rappeler que, nous aussi, nous sommes débout sur un volcan, mais bel et bien éteint celui-ci !

 

Le temps de se féliciter pour la montée et de prendre une centaine de photos, nous devons déjà entamer la descente (eh oui, il nous reste encore 8 heures de marche à partir d’ici !). Nous empruntons en partie le même chemin, mais à la lumière du jour cette fois, pour revenir au campement. C’est là que la fatigue se fait ressentir le plus, il faut rester concentré, le sol est très instable et les pierres se dérobent souvent sous nos pieds.

 

Nous sommes contents d’arriver au campement : picada (assortiment de jambons, fromages, olives, pain, etc) et petite sieste avant de repartir pour les 3 dernières heures de descente.

 

On peut vous dire qu’après ça, on a passé une ***** de longue nuit de sommeil :) Mais qu’est-ce qu’on a adoré ! La vue était inoubliable, pure expérience !!  

bottom of page