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Pérou - Partie 1

Nous voilà partis en avion pour Lima !! Nous rejoignons les parents de Louise pour deux semaines de visites intenses de la moitié sud du Pérou. Leur avion de Belgique arrive 10 minutes après le nôtre, parfait timing.

 

Nous ne passerons qu’une nuit à Lima puisque dès le lendemain, nous retournons à l’aéroport direction Arequipa, tout au sud du Pérou. La ville est entourée de trois volcans spectaculaires et son centre historique est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’architecture est nettement espagnole mais métissée par la culture inca, donnant des églises et bâtiments magnifiques ! Nous y visitons entre autres le Monastère de Santa Catalina, véritable petite ville dans la ville ainsi que la cathédrale, la plus grande du pays. Une pause restaurant nous permet de goûter un des plats typiques du pays, le Cuy, connu sous nos contrées sous le nom de cochon d’Inde… pas mauvais ;)

 

Dès le lendemain, nous prenons la route en direction de Chivay et de la vallée de Colca. La topographie de la région nous oblige à passer par un col situé à ni plus ni moins : 4910 m d’altitude ! La guide nous conseille vivement un breuvage local : le thé à la feuille de Coca (elle nous propose aussi de mâcher quelques feuilles pendant 20 minutes… infâme :D). Cette plante permet bien de produire un dérivé : la cocaïne, mais elle était utilisée ancestralement pour  soigner bien des maux et principalement les maux de tête dus à l’altitude.

 

Sur le haut plateau menant jusqu’à la vallée de Colca, nous faisons connaissance avec des nombreux camélidés célèbres dans le monde entier : les fameux lamas. Il existe en fait 4 espèces de camélidés dans les Andes (généralisés à tort sous le nom de lama): deux sont domestiqués, les lamas et alpagas, deux sont sauvages, les vigognes et guanacos.

 

Chivay est le point de départ pour visiter la vallée de Colca. Cette vallée fut colonisée par des peuples antérieurs aux Incas, puis par les Incas et enfin par les espagnols, elle est donc culturellement très riche. Cette vallée est extrêmement fertile et ses versants sont entièrement recouverts de cultures en terrasses encore utilisées et irriguées comme à l’époque des incas. Plus on avance dans la vallée, plus la canyon est profond. C’est d’ailleurs le 2eme plus profond du monde (3400m dans sa partie la plus profonde, soit deux fois plus profond que le canyon du Colorado !). La chaleur de la vallée combinée à la froideur des sommets génère des courants ascendants, ceux-ci sont utilisés par les condors andins (plus grands oiseaux du monde et vénérés par la civilisation inca) pour planer. Nous avions déjà pu en observer pas mal au Chili mais ici, on peut en observer par dizaines volant à quelques mètres de nous.

 

Malgré que l’artisanat est aujourd’hui principalement destiné à la vente aux touristes (on trouve des marchands à chaque point de vue sur les routes et dans chaque village), les vêtements traditionnels sont encore bien portés aujourd’hui par la plupart des femmes : jupes, tuniques et chapeaux hauts en couleurs !

 

Direction à présent le lac Titicaca (signification en Quechua : le « Puma de pierre Â» dû à la forme de puma du célèbre lac, le lac navigable le plus haut de la planète). Après une journée de bus traversant les magnifiques paysages de l’altiplano, nous atteignons Puno. La ville n’a pas beaucoup d’intérêt, si ce n’est sa grand place et sa cathédrale, c’est plutôt le principal point de départ pour les îles du lac Titicaca. Nous avons visité trois des principales îles du lac du côté péruvien (le lac est partagé entre le Pérou et la Bolivie) : les îles flottantes d’Uros, impressionnantes îles entièrement faites de roseaux, l’île Amantani, où nous avons passé une nuit chez l’habitant et l’île Taquile. Les deux dernières, dont le bleu du lac contraste avec la terre rouge, offrent des paysages splendides, des terrasses incas, des ruines et des costumes traditionnels comptant parmi les plus beaux du pays.

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