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Ushuaia - Tierra del Fuego

Bienvenue en Terre de feu. Le bout du monde.

 

Seul moyen d’y arriver par la voie terrestre : une interminable piste de graviers que nous empruntons pendant 10 heures après avoir traversé le détroit de Magellan en ferry. La terre de feu est bien une ile, ou plutôt un archipel d’îles. Ce petit bout du territoire chilien et argentin aurait une superficie comparable à l’Irlande ! Des steppes à perte de vue, pas un seul arbre à l’horizon: que de l’herbe de couleur jaune-orangée (couleur qui ressemblerait à du feu, une des hypothèses qui expliquerait le nom de ce territoire), broutées par quelques troupeaux de moutons et de Guanacos.

 

Presque arrivés à destination, et après une heure de demi-sommeil, nous nous réveillons entourés de montagnes, de fjords, de forêts et d’une…. Tempête de neige ! Ahah, yes! Cela ne nous émerveille qu’ à moitié sachant que nous n’avons pas encore de logement et que nous arrivons à 21h.  La neige s’ étant transformée en pluie à Ushuaia, nous récupérons nos gros sacs et partons à la recherche d’un endroit pour passer la nuit : les grandes vacances viennent de commencer dans l’hémisphère sud et il devient plus difficile de trouver un logement en dernière minute comme nous avions l’habitude de le faire. Heureusement, nous trouvons finalement deux places dans un dortoir d’un hostel même si celui-ci est assez pourri !

 

La ville d’Ushuaia ne montre pas un grand intérêt en soi, si ce n’est son statut de « ville la plus australe du monde », les montagnes environnantes et son port, point de départ pour l’Antarctique. Les rues sont remplies de touristes, ce qui nous pousse à aller encore un peu plus au bout du monde : le Parque Nacional Tierra del Fuego. C’est le seul parc Argentin possédant une côte qui offre de belles vues sur le canal de Beagle (du nom du bateau de notre cher ami Darwin). Nous y plantons notre tente pour deux nuits, à côté d’une famille de patos (oies qu’on voit partout ici) et de quelques bandurria, Chincol et autres rapaces ! Endroit magnifique donnant sur un lac (le lago Roca).

Après une nuit très (!) froide (malgré que ce soit l’été ici… la température la nuit frôle les 0°C !! ), première randonnée sur le sentier côtier, à travers bois, plages de cailloux et criques, avec îles et montagnes!

 

Deuxième jour, deuxième rando. Plus rude qu’on ne le croyait en empruntant le chemin du Cerro Guanaco : montée non-stop pendant 2h30 (4h de montée d’après le guide =sentiment de satisfaction). Après un parcours du combattant dans la boue en se cramponant aux arbres et racines pour éviter de tomber et une ascension quasi verticale dans des pierres bordant les montagnes, le sommet n’est pas loin ! Une tempête de neige ajoute une dernière difficulté mais nous arrivons enfin à 970m (ca ressemble à un 3000m dans les Alpes !) De là, on s’imagine que la vue doit être magnifique, mais neige et nuages en ont décidé autrement. Nous mangeons notre pique-nique en vitesse et redescendons pour pouvoir se réchauffer (« Si t’as froid, marche plus vite » comme on dit par ici)!

 

Nous rentrons ensuite sur Ushuaia dans une auberge super sympa et une autre le lendemain (plus de place pour 2 nuits dans la même auberge : il faut s’arranger :) ) Et voici que l’heure du réveillon de Noël approche ! Nous le passons dans un restaurant argentin typique avec asado (toutes sortes de viandes cuites au feu sur des broches), entrées et garnitures à volonté ! Et ce n’est pas tout : à minuit, ils font un décompte, comme au nouvel an et là : champagne et full desserts ! On ne vous cache pas le mal de ventre en sortant, mais chouette soirée de Noël :) . Ah oui, encore une chose : on doit se lever 3h plus tard pour prendre notre bus pour El Calafate!

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