Arrivée en Patagonie chilienne !

Nous voilà partis pour notre première étape au Chili : Puntas Arenas, grande métropole en bordure du détroit de Magellan. Quelque chose nous a tout de suite perturbé ici : malgré qu’on ne voyage qu’en bus, nous avons nos Jet lag à nous : ici, il fait noir à 22h30 et le soleil se lève à 5h !

Nous avons donc dû passer la frontière chilienne avec des formulaires à remplir et la file à la douane pour faire racheter nos passeports. A priori, rien à déclarer, sauf que le policier de la douane nous interpelle car nous avions 2 pommes dans notre sac : quoi de plus normal, vous allez me dire ! Hé bien non, on ne peut pas passer avec des fruits en provenance de l’Argentine en allant au chili ! Ce n’est pas la drogue qu’on empêche de transporter ici, mais des fruits et légumes de production locale.

Arrivés à Puntas Arenas, nous comprenons que l’accent des chiliens (en tout cas, ceux qui tenaient l’auberge est complètement incompréhensible !). Le père et son fils tenant l’auberge sont super gentils et nous demandent tout le temps si on a besoin de qqch. En plus, les lits sont super conforts et nous avons droit à des petites omelettes au petit déjeuner (ici, ce n’est pas habituel !).

La ville est composée d’un port et de maisons en tôle très colorées, ce qui la rend très sympathique !

Nous y restons 2 jours pour ensuite nous diriger plus près du parc Torres del Paine : à Puerto Natales que nous rejoignons en stop. Petite ville où nous commençons vraiment à nous sentir à la montagne. Elle se trouve le long d’un magnifique fjord (malgré le mauvais temps), le Seno Ultima Esperanza, qui est bordé de montagnes aux sommets enneigés. Après avoir parcouru les quelques rues du centre-ville, nous remarquons rapidement que les randonneurs comme nous, chaussures de marche au pied et vêtements en Gore-Tex, sont largement plus nombreux que les locaux ! C’est en effet la ville de départ pour une des randonnées les plus célèbres du continent : le circuit W du parc national Torres del Paine.

Quant à nous, nous profitons d’une matinée de « beau » temps pour tester nos cuisses et nous attaquer au petit sommet le plus proche, le mirador Sierra Dorotea, propriété d’une estancia proche de la ville. Le sommet était à la hauteur de la montée : panorama rien que pour nous sur la vallée et ses fjords. Après une descente pluvieuse, la propriétaire nous accueille en nous offrant café, thé, confiture et biscuits.